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Selon une des ses citations préférées émanant de  Picasso « Je ne cherche pas, je trouve », Jean Linard ne cherchait pas l'inspiration. Il observait la nature , les pierres , les arbres , les oiseaux , les gens , tout ce qui l’entourait et y trouvait tout naturellement ses différentes sources d'inspiration.

Il disait aussi concernant la construction de sa Cathédrale , qu'il "était comme poussé par quelque chose de supérieur".

En 1974, Jean Linard se maria avec Anne-Marie Guenin, qui fut sa compagne jusqu'au jour de sa mort.
Elle aimait les chats et ensemble ils accueillirent un adorable chaton tigré, Moustique. Il entrait à toute vitesse dans l’atelier et faisait le gros dos en crachant de toutes ses forces. Cela amusait beaucoup Jean et lui inspira son premier chat en grès (en 1974)

Ce fut le premier d’une longue série de chats, de formes et de matières différentes. Fasciné par la grâce et les postures surprenantes des chats, il s’amusait beaucoup à sculpter ces animaux, que ce soit en terre, en ciment, en raku ou bien en ferraille.
Les oiseaux et les chouettes le captivaient aussi. Il admirait l’élégance des oiseaux en vol et il était fasciné par l’expression des chouettes. Il les mit à l’honneur dans sa création, évoluant sans cesse dans la façon de les représenter et dans la matière utilisée.
Une réalisation lui en inspirait une autre et il mettait aussitôt en pratique l’idée qui lui était venue.
C'est ainsi que le visage des poupées de sa fille Élodie déclencha la création de ses premières « Poupées ». Puis, à certaines d'entre elles, il ajouta des ailes et cela devint des « Anges » ; la visite d'enseignantes à la retraite lui inspira une série de personnages en terre intitulées "les institutrices".


Avec Anne-Marie, il se promenait tous les matins dans les bois jouxtant la maison. Là, il observait les pierres, les regardait attentivement, les ramenait parfois dans son atelier. Un jour, il colla deux yeux de poupée sur une pierre rappelant le contour d’un visage et il la fixa sur un morceau de bois évoquant une silhouette. Ainsi naquit un de ses premiers personnages, thème qu’il allait développer durant les dix dernières années de sa vie, et qui allait voir la réalisation des « Gardiens du temple », sculptures monumentales en fer et mosaïque.
Au cours des années 1995- 2000, deux de ses gendres, Alain et Pascal lui demandèrent un jour pourquoi il ne faisait pas de vaches. Il se mit alors à regarder des livres sur les vaches et à observer celles qui paissaient dans le pré de l’autre côté de la route. Et c’est ainsi que naquirent les premières vaches en raku, puis en ferraille et mosaïque.

 

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